lundi 12 janvier 2009

États-Unis - Barack Obama vise très haut



Alors que l’économie américaine s’enfonce de plus en plus dans la crise, le président élu revoit encore ses objectifs à la hausse.
Face à la situation économique des Etats-Unis, Barack Obama compte frapper fort afin de rassurer la population. C’est en tout cas ce que le futur président US a voulu montrer ce week-end lors de sa dernière intervention radio. A huit jours de son investiture, l’équipe économique de sa future administration vise, dans son dernier rapport, la création de 4,1 millions d’emplois sur deux ans. Des emplois « long terme » qui concerneront à 90 % le secteur privé. L’énergie sera le principal pôle concerné par ces créations d’emplois avec comme objectif des productions basées sur le sol américain.
« Ces emplois made in America [... ] ne peuvent pas être délocalisés », a t-il précisé. Le plan de relance de l’économie est actuellement en discussion au Congrès. L’équipe d’Obama espère, grâce à ce dernier, faire baisser le taux de chômage de 1,8 point avant fin 2010. Changement de rythme Précédemment, le plan de relance de 775 milliards de dollars (575 milliards deuros) proposé par le futur occupant de la Maison-Blanche prévoyait la création de trois millions d’emplois. Mais, vendredi dernier, les chiffres alarmants du département du travail ont forcé Barack Obama à réagir vite. 524.000 emplois ont disparu en décembre, portant ainsi le chiffre du chômage à 7,2 %, le plus haut depuis 1983. Sur la totalité de l’année 2008, l’économie américaine a perdu 2,6 millions d’emplois, dont un million pendant les deux derniers mois de 2008.
Aussi, près de 3,4 millions d’Américains sont passés d’un travail à temps complet à un poste à temps partiel. C'est donc d’une économie en crise qu’Obama devra hériter dès le 20 janvier. « Nous ne pouvons tout simplement pas continuer au rythme actuel », a t-il souligné. Par ailleurs, le bureau du Premier ministre canadien a confirmé la venue de Barack Obama pour son premier voyage diplomatique en tant que président des Etats-Unis. Une visite fidèle à la tradition du bureau ovale dont la date n’a pas encore été communiquée. Le porte-parole du Premier ministre, Kory Teneycke, a déclaré attendre « avec impatience » la venue du « nouveau président ».

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