samedi 27 décembre 2008

Affaires - Un mois de décembre marqué par des disparitions inquiétantes


Certains disparus ont déjà été retrouvés, malheureusement décédés. Si chaque affaire a sa spécificité, chacune recèle son lot de mystère et l’espoir de connaître, un jour, la vérité.
Stéphane Kameugne, 24 ans. Le corps de cet ingénieur a été repêché, la veille de Noël, dans le canal de Nau à Châlons-en-Champagne (Marne). La nuit de sa disparition, du 6 au 7 décembre, Stéphane fêtait sa remise de diplôme dans l’école où il étudiait. Alcoolisé, il avait quitté la soirée vers 4 heures du matin. Il s’est probablement noyé dans le canal, situé non loin de l’établissement. L’autopsie de son corps, pratiquée vendredi a confirmé cette hypothèse.
Franck Chaix, 23 ans. Cet étudiant en informatique à Grenoble disparaissait le lundi 15 décembre. Quatre jours plus tard, son corps était découvert enseveli sous la neige sur le plateau de l’Arselle, à Chamrousse. Le jeune homme n’était pas équipé pour marcher en montagne. L’origine de sa mort reste à élucider. Philippe Celle, 20 ans. Un mètre quatre-vingt, cheveux bruns, Philippe, s’est évanoui dans la nature, le week-end dernier, après une soirée d’anniversaire à Tarentaise (Loire). L’étudiant a quitté la salle des fêtes du village vers minuit trente. Ce soir-là, il portait un pantalon noir et une chemise blanche. De nombreux habitants se sont joints aux gendarmes pour le retrouver dans le massif du Pilat, à 1.000 mètres d’altitude. Un hélicoptère a même survolé la zone. En vain. Un témoin a assuré avoir vu un jeune déambuler sur la route qui relie Tarentaise et Saint-Genest-Malifaux, sa commune de résidence, située à une dizaine de kilomètres de la salle des fêtes, mais Philippe reste introuvable. Une enquête judiciaire a été ouverte pour « disparition inquiétante ».
Ophélie Bretnacher, 22 ans. Originaire de Reims, Ophélie effectuait un échange Erasmus à Budapest, en Hongrie. La jeune fille a disparu dans la nuit du 3 au 4 décembre, vers 3 heures du matin, après une soirée dans un bar. Seul son sac a été retrouvé sur le pont des Chênes, une demi-heure plus tard. Selon les enquêteurs de la police hongroise, aidés des caméras de vidéosurveillance, son trajet s’arrête avant le pont, boulevard Roosevelt. Les parents de la jeune femme offrent une récompense de 2 millions de forins (7.700 euros) pour toute information sérieuse qui leur serait communiquée. Une association, le Comité de soutien pour la recherche d’Ophélie Bretnacher, a récemment été créée.

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